La pollution numérique, comment maîtriser notre empreinte carbone ?

La pollution numérique, comment maîtriser notre empreinte carbone ?

Y a pas que le zéro déchet qui permet de réduire son empreinte carbone ! Fabriquer un téléviseur génère 350 kg de CO2… soit l’équivalent d’un aller-retour Paris-Nice en avion.

Faisons un petit tour d’horizon de nos folles journées numériques pour vous proposer des solutions simples à mettre en place pour limiter votre empreinte carbone.

Et hop, on embarque à bord du train infernal d’un mardi d’octobre :

  • le réveil sonne sur le portable
  • les yeux encore collés, direction le douche : on s’écoute une chanson de Brassens pour se réveiller en douceur via deezer, spotify, ou...
  • un petit dej express et on file dans les transports jusqu’au boulot
  • la petite vidéo réconfortante sur youtube fait passer le trajet en un rien de temps
  • Arrivé au boulot, on allume son ordi et c’est parti pour une journée pleine de mails, de visio-conférences, de recherches sur internet…
  • Enfin, retour à la maison (ou plutôt son petit 30 m2) : on en profite pour se reposer quelques minutes en envoyant des gifs au groupe familial whatsapp avant de se regarder un bon petit film et de s’endormir !

Mais à part ça, on n’est vraiment pas accros aux écrans et on est tous hyper déconnectés !

Alors voici quelques conseils pour réduire l’impact de notre vie connectée.

  • On écoute Marie Kondo et on fait du ménage !

On va pas se mentir, contrairement aux habits, ce va être difficile de ne garder que les mails qui “parlent au coeur”. 

On vous conseille donc de ne garder que les mails indispensables. Et puis, si c’est pour demander à vos collègues du bureau d’à côté “On va déjeuner?”, se lever de sa chaise, faire 3 pas et demander la même chose à voix haute à travers la porte, fonctionne tout aussi bien… Voire mieux !

  • Pour les écolo-geeks

Bon, le top reste de fonctionner avec des pigeons voyageurs, un trou dans le mur à la place de votre frigo et un bon vieux livre pour passer une belle soirée. Mais, si vous projeter dans une maison sans frigo connecté vous est impossible, alors faites vous plaisir en achetant des objets connectés utiles pour réduire votre impact carbone : des prises et ampoules connectées qui réduisent le gaspillage d’électricité par exemple. 

Et puis, on vous conseille de désactiver la synchronisation automatique des données sur smartphone, tablette ou ordinateur.

Et quand un appareil ne s’allume plus, ça ne veut pas dire qu’il faut courir à la benne pour en racheter un autre quelques minutes plus tard… Que nenni ! Raccorder un petit fil qui s’est fait la mal ou changer la batterie est parfois suffisant. N’hésitez pas à aller voir le réparateur de la rue d’à côté !

  • Surfez sur les vagues plutôt que sur internet 

Google est devenu notre 2ème cerveau. Si c’est possible, se creuser les méninges reste un meilleur exercice.

Si vous êtes addicts à certains sites, enregistrez leur adresse plutôt que de les rechercher tous les 4 matins dans votre moteur de recherche.

Et prenez le temps de découvrir les alternatives à Google. Plusieurs moteurs de recherche proposent des solutions intéressantes en fonction de votre éthique : Lilo, Ecosia, Qwant ou Ecogine.

  • La vidéo, à consommer avec modération

Internet regorge de superbes vidéos, alors ne vous privez pas mais diminuer la qualité de l’image lorsque celle-ci n’est pas centrale dans votre expérience. 

La prochaine fois que vous êtes au fond du lit encore en pyjama pendant la visioconférence du lundi matin, dites à votre chef que vous préférez ne pas allumer votre caméra pour limiter votre impact carbone.

Pour les accros à youtube ou netflix, désactivez la fonction « autoplay »et vous redeviendrez maîtres de vos visionnages !. 

Dans notre ère du tout numérique, nous sommes tous confrontés à l’utilisation des écrans. Que ce soit la lecture de nos SMS sur nos smartphones, la consultation de nos mails sur l’ordinateur, faire une requête sur un moteur de recherche, ou encore regarder le dernier épisode de notre série favorite en streaming à la télévision ou sur notre tablette… En bref, l’utilisation de ces terminaux est omniprésente dans notre vie quotidienne. Essayez donc de compter tous les appareils, écrans et objets connectés que vous possédez chez vous, ça grimpe vite non ?

Bien que le numérique présente de nombreux avantages comme l’accès à l’information directe et rapide ou des facilités de communication, cette (sur)consommation a aussi des impacts négatifs. Le but étant de concilier cette consommation avec l’adoption de comportements éco-responsables. La pollution numérique représente donc un véritable enjeu environnemental. 

Saviez-vous que produire un téléviseur exigeait d'extraire 2,5 tonnes de matières premières et générait 350 kg de CO₂ ? Et oui,  avant même d’être utilisé, ce même téléviseur émet autant de CO₂ qu’un aller-retour Paris-Nice en avion ! Oui, on parle bien d’un seul et malheureux téléviseur ! Prenons un autre exemple, saviez-vous qu’envoyer un mail contenant une pièce jointe revenait à laisser une ampoule allumée pendant une heure ou qu’encore, le numérique représente 4% des GES dans le monde, soit 1,5 fois plus que le transport aérien ? Incroyable, non ?!

Nos conseils

Pour agir en faveur d’une sobriété numérique, et ainsi repenser un monde numérique plus responsable, moins gourmand en énergies, ressources et moyens, nous vous avons dégoté deux règles d’or : utiliser moins d’objets informatiques et les faire durer plus longtemps.

Nous vous avons aussi concocté quelques astuces pour réduire votre impact au quotidien mais aussi pour agir en faveur d’un numérique plus respectueux de la planète :

  • Faire du ménage dans sa boite mail

Sauvegardés dans votre poubelle ou dans vos spams, ces mails sont stockés dans les data-centers qui sont très énergivores ! Ces mails qu’on ne (re)lira sans doute jamais impacte la planète. L’idéal est d’effacer régulièrement les mails inutiles, se désabonner aux newsletters que l’on ne suit plus ou en réduisant les messages envoyés. Des éco-gestes simples comme la compression des pièces jointes qui diminue le poids du mail ou bien diminuer les mails peu informatifs du type « on va déjeuner ? » permettent de réduire nettement notre consommation d’énergie. 

  • Limiter la pollution des objets connectés

Difficiles à recycler, l’idéal serait de réduire leur nombre. Si vous êtes fan de high tech, privilégiez les objets connectés qui agissent en faveur de l’écologie comme les prises et ampoules connectées qui réduisent le gaspillage d’électricité grâce à la commande à

distance ou qui disposent d’une gestion intelligente de l’intensité de la luminosité. Vous pouvez aussi agir sur leur impact durant leur utilisation en désactivant la synchronisation automatique des données sur smartphone, tablette ou ordinateur. En effet, les mises à jour des données étant fréquentes, vous limiterez votre consommation d’énergie.

Concernant globalement tous les appareils numériques, vous pouvez optimiser la fin de vie de ceux-ci en privilégiant la réparation au remplacement. En effet, plus le cycle de vie d’un objet connecté s’allonge, plus son impact environnemental sera réduit.

  • Utiliser un moteur de recherche éthique 

Pour surfer sur le web en diminuant votre impact carbone, pourquoi ne pas utiliser des moteurs de rechche éthiques tels que Lilo, Ecosia, Qwant ou Ecogine. C’est la meilleure alternative pour protéger vos données tout en finançant des causes solidaires et écologiques. 

  • Streamez modérément

Lorsque vous visionnez une vidéo en streaming, vous participez à l’émission de gaz à effet de serre. En effet, la vidéo en ligne a émis 306 millions de tonnes de CO2 en 2018, autant que l’Espagne ! La solution est de diminuer la qualité des vidéos et d’éteindre ses caméras lors de réunions en visioconférence. 

Vous pouvez aussi désactiver la fonction « autoplay » des vidéos sur les réseaux sociaux et plateformes telles que YouTube ou Netflix. Vous gagnerez ainsi du temps et réduirez la demande en énergie de votre navigateur internet ou mobile. 

Au sein de l’effet PAP’, nous avons déjà intégré des éco-gestes dans notre routine digitale. Vous aussi ? N’hésitez pas à nous les partager !

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